Non, c'est le médecin du travail qui évalue si le salarié répond aux critères justifiant la nécessité d'une visite post-exposition. Par exemple, un monteur d'échafaudage, même s'il bénéficie d'un suivi individuel renforcé en raison de son travail en hauteur, il n'est pas considéré comme "éligible" à la visite de fin d'exposition. En effet, dès que le travail en hauteur cesse, il n'a pas d'effet durable sur la santé et ne nécessite donc pas de surveillance post-professionnelle.