Tout apprenti doit obligatoirement bénéficier d'un suivi médical. Les apprentis de plus de 18 ans sans risques particuliers ont une visite d'information et de prévention (VIP) dans les deux mois suivant l'embauche, tandis que les apprentis mineurs bénéficient de la VIP avant leur affectation. Les apprentis exposés à des risques particuliers ont un suivi individuel renforcé, incluant un examen médical d'aptitude avant l'affectation.
Comme tout salarié, l'apprenti peut avoir des visites de pré-reprise, de reprise et à sa demande, de l'employeur ou du médecin du travail.
Lorsqu'un élève effectue un stage en entreprise avec une convention entre l'établissement scolaire et l'entreprise, sans avoir un contrat de travail, il n'est pas obligatoire de lui faire passer des visites médicales. Cependant, si le poste comporte des risques, il est recommandé de consulter l'avis du médecin du travail.
Dans le cas d'un stagiaire mineur affecté à des travaux réglementés, interdits avec dérogation, ou opérant sur des machines de production, vous devez vous assurer qu'un avis médical d'aptitude soit délivré avant cette affectation (conformément à l'article R. 4153-40 du code du travail et à l'instruction ministérielle du 7 septembre 2016 sur les dérogations aux travaux interdits pour les jeunes de 15 à moins de 18 ans).
Le médecin du travail est le seul habilité à délivrer l'avis d'aptitude, spécifiquement pour les salariés soumis à un suivi individuel renforcé (SIR) en raison de risques particuliers.
Quant à l'attestation de suivi, elle est remise par un professionnel de santé, que ce soit le médecin du travail ou l'infirmier en santé au travail, à l'issue d'une visite d'information et de prévention, que ce soit initiale (à l'embauche) ou périodique (de suivi). Cette attestation concerne les salariés sous suivi individuel simple (SIS) ou adapté (SIA).
Il existe trois types de suivi médical au travail :
⚠️ À compter du 1er octobre 2025, les salariés soumis à habilitation électrique ou à autorisation de conduite ne relèvent plus du SIR. Ils devront obtenir une attestation médicale d’absence de contre-indications, valable 5 ans, délivrée par le médecin du travail. Les anciens avis SIR restent valables 5 ans à compter de leur date de délivrance.